mardi 26 janvier 2010

La décroissance en "8 R"


La décroissance se décline en 8 points, suivant la règle des « 8 R » : 1° Réévaluer : Changer les valeurs de nos sociétés, décoloniser notre imaginaire...2° Reconceptualiser : Sortir du capitalisme, redonner la priorité du social, de l’humain sur l’économie...3° Restructurer : restructurer la société sur d’autres value que le seul profit, sur une autre approche du temps de vie...4° Redistribuer : les droits de tirage sur la biosphère, retrouver l’empreinte écologique normale...etc. et pourquoi pas retrouver le yaourt de notre enfance avec les fraises du jardin, produit qui n’aurait fait que quelques kilomètres...5° Relocaliser : Remettre les produits à leur véritable coût incluant l’écologie, nous permettant de redécouvrir les vertus de nombre de produits locaux, produits français, c’est déjà relocaliser l’emploi, lutter contre le chômage, retrouver le sens de , là où l’on vit, sortir d’un monde géographique virtuel...6° Réduire notre empreinte écologique : Changer sa manière de consommer, adapter les habitations, réduire le temps de travail, travailler moins pour travailler tous, Eduquer pour donner du sens à la vie, au temps réapproprié...7° Restaurer l’activité paysanne : Sortir de la culture intensive, promouvoir la qualité des produits...8° Recycler : Rendre effectif le recyclage sur toute la France, revaloriser les produits non jetables, favoriser la réparation qui crée des petits métiers de proximité...A cela il faudrait ajouter une forte taxation sur la publicité , lutter contre ce fléau environnemental (summum de l’inutile) 2ème budget mondial après l’armement.

lundi 25 janvier 2010

Serge Latouche







Journal La Décroissance

La décroissance, d'où vient-elle ?


L'origine de ce concept et des théories qui l'accompagnent repose sur le constat que les indicateurs économiques tels que le PIB n'évaluent pas le coût environnemental de l'exploitation des ressources naturelles, et ne prennent pas en compte la finitude des quantités de ressources non-renouvelables (pétrole, minerais). Ce concept a acquis une certaine notoriété dans le cadre de la crise pétrolière ou du réchauffement climatique du début du XXIe siècle. Sont concernés des chercheurs (notamment ceux qui étudient les questions pétrolières) qui soutiennent l'idée d'une décroissance de la consommation énergétique.

Qu'est-ce que la décroissance ?

Le concept de décroissance est utilisé pour contester l'idée selon laquelle la croissance économique initiée à la révolution industrielle pourrait être durable, en raison notamment de la raréfaction des ressources naturelles et des dommages sur l'environnement, le climat et les écosystèmes qu'elle engendre.

Décroissance VS Développement durable

La différence entre développement durable et décroissance ? Voici ce qu'en dit le site "décroissance.info" : "Ces deux notions peuvent paraître proches mais elles sont radicalement opposées... En quelques mots on peut dire que le "développement durable" cherche à concilier croissance économique et respect de l'environnement alors que la "décroissance" considère que la croissance économique est un des principaux facteurs de la destruction de notre environnement."

La vie d'un décroissant ...

Hercule V. est dans sa salle de bain. Il passe un savon d'ALep sous l'eau pour le faire mousser. Il étale la mousse sur ses joues et se rase. Une fois rasé, il passe dans la cuisine où sa femme et ses deux enfants sont déjà installés. Il est 7h30. Un bol de chicorée, des tartines et il attrape sa sacoche. Au revoir à la famille. Direction la gare.
Temps clément : la journée commence bien pour ce professeur de mathématique adepte à la décroissance.
Hercule affirme : "Nous n'utilisons la voiture qu'une fois par semaine depuis que nous vivons dans le centre ville de Bourges (Cher). Personnellement, je n'ai pas de téléphone portable. J'achète très peu de choses, à part des livres."
Des livres traitant de décroissance, mais pas seulement. Des revues alternatives : "La décroissance", "CQFD", "L'écologiste", "Le Monde diplomatique", "Silence", "Sortir du nucléaire", "L'age de faire", "Plan B", "Offensive libertaire"...Il consulte aussi des sites internet : "decroissance.org" et "decroissance.info".
C'est en lisant ces revues qu'il a commencé à s'intéresser au sujet, il y a trois ans. Depuis, son mode de vie a changé. "Bien sûr, on est toujours obligé de faire des compromis. On vit dans l'instant présent. On s'adapte en changeant de petites choses."
Hercule est militant. "Je suis convaincu de la nécessité de la décroissance. Si l'on continue ainsi, notamment avec l'émergence de pays comme la Chine, il n'y aura bientôt plus de ressources pour tous le monde. Je suis très inquiet pour l'avenir de mes enfants."
D'ailleurs Hercule a un blog :"http://groupededecroisseursberrichons.hautetfort.com/"
Parler de la décroissance à ses élèves ? Hercule ne l'envisage pas pour l'instant. "En tant que prof de maths, ce n'est pas mon rôle. Organiser une animation avec un collègue de science, peut-être à l'avenir." Pour lui et sa famille, la décroissance est un engagement personnel. Une façon de préparer l'avenir.

Citations

"Celui qui croit que la croissance peut-être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste".




"On cherche à combler toutes les insatisfactions par des marchandises et bientôt tous les problèmes ne sont plus perçus que comme des absences de marchandises".


"La simplicité volontaire, c'est faire le choix de dépenser moins au profit de notre épanouissement".


Par Kenneth Boulding

"La logique de croissance infinie repose fondamentalement sur la destruction de l'environnement." Serge Latouche


"Vivre simplement pour que les autres puissent simplement vivre".

Par Gandhi

mercredi 20 janvier 2010

La décroissance comme impératif de survie de l'humanité?

Il est désormais de plus en plus communément admis que le mode de croissance actuel est “insoutenable” à tous points de vue, et principalement parce que, considérant les ressources de la planète comme gratuites, il les épuise dans des conditions où si tous les habitants du monde accédaient au mode de vie américain, il faudrait 4 ou 5 planètes pour y faire face, selon des estimations très grossières, mais plutot basses, de l'empreinte écologique des hommes. En outre, alors qu'il y a qqes années, la perspective de crises écologiques et humanitaires majeures semblait relever d'un horizon lointain (50 à 100 ans), les travaux les plus récents les situent plutot à un horizon de 10 à 20 ans. Le temps presse. Une réponse de bon sens est alors fournie: puisque la croissance actuelle est insoutenable, il faut d'urgence organiser la décroissance. Elle semble en effet la seule possible si le contenu et le sens de la croissance ne changent pas radicalement.
A cet égard, la débat actuel est focalisé à l'excès sur la décroissance, certes nécessaire, d'activités qui détériorent dangereusement l'environnement, par leurs émissions de gaz à effet des serre et autres gaz nocifs pour la santé, de particules à l'origine de maladies diverses, par la pression qu'elles exercent aussi bien sur l'épuisement des réserves de ressources non renouvelables, mais elles aussi épuisables en cas d'usage excessif (forets, eau, zones de peche, surfaces cultivables, zones humides, etc). De telles activités doivent donc bien sur soit décroitre, soit devenir le lieu d'innovations (dans leur mode de production et de consommation) qui rendraient soutenable leur pression sur l'environnement. Cette seconde alternative est néanmoins peu évoquée par les tenants de la décroissance.
Mais il serait non moins important de dresser la liste des besoins et des activités qui, en très grand nombre, conjuguent une faible pression environnementale à une forte contribution au bien-etre individuel et collectif. Là se trouvent les clés d'une “croissance de l'activité” qui ne menacerait ni l'environnement, ni la cohésion sociale, ni l'emploi. Or, meme s'il faut aussi s'intéresser à l'agriculture, à l'industrie et à la construction “propres” (parce qu'elles répondent à des besoins essentiels), l'immense majorité de ces activités et de ces “gisement d'emploi du développement humain durable” sont des services, privés, publics, ou associatifs. L'invocation globale de la décroissance est peu soutenable si l'on considére l'insuffisance criante des solutions d'hébergement ou d'aide à domicile aux personnes agées dépendantes et aux handicapés, des gardes de jeunes enfants, de nombreux services de santé et de soins, d'éducation (publique, associative, de formation continue...) et de recherche, d'activités d'intéret général et collectif, d'animation sociale et culturelle, de transports collectifs et de distribution d'énergie propre, de circuits de distribution alternatifs, de tourisme et de loisirs non productivistes,etc. Dans cette optique, des “grands travaux” d'investissements matériels et immatériels de développement humain durable pourraient fonder une politique keynésienne de relance durable et de création d'emplois de bonne qualité. La plupart des activités qui pourraient donner un autre sens à la croissance sont des services relationnels et professionnels de proximité, ceux qui, depuis déjà un quart de siècle, ont été à l'origine de la grande majorité des créations d'emplois. Leur empreinte écologique est remarquablement discrète. Par exemple, le secteur tertiaire hors transports ne consomme que 16% de l'énergie utilisée en France, alors qu'il regroupe environ 70% de l'emploi.
Si l'on souhaite que les débats sur une croissance “dure” (pour l'environnement ou pour la cohésion sociale) ou “douce”, voire sur la décroissance, prennent une tournure moins “idéologique”, il convient de fournir aux acteurs des indicateurs de “croissance corrigée”, de “bien-etre économique” ou de “santé sociale”, tels que ceux que nous avons présentés, ainsi que des indicateurs environnementaux, dont certains existent déjà et sont de bonne qualité. Ils ont des imperfections et des limites, mais c'est aussi le cas du PIB et de la croissance. Rééquilibrer les jugements de progrès en remettant l'économie à sa place, celle d'outil de développement, n'est rien d'autre que l'objectif poursuivi par le PNUD depuis sa création. Mais pour l'atteindre, il importe de lui associer une base informationnelle scientifiquement défendable et ayant du sens pour le débat public.
Jean Gadrey, Professeur émérite à l'Université de Lille 1

Principe de la simplicité volontaire


L'idée est de chercher la simplification pour améliorer sa qualité de vie. Cette philosophie de vie est née de la constatation que la consommation n'apporte pas le bonheur, mais que seule la spiritualité apporte le bonheur véritable, que nul ne peut nous ôter. Dans la société de consommation, on consacre son temps à gagner toujours plus d'argent pour satisfaire des besoins matériels. Le principe de la simplicité volontaire est de moins consommer, donc d'avoir moins besoin d'argent et moins besoin de travailler. En vivant en dessous de ses moyens, on gagne alors du temps pour ce qui est important pour soi.

La simplicité volontaire n'est pas la pauvreté ni le sacrifice. C'est un choix de vie délibéré. Mais elle peut représenter une aide pour des personnes ayant des difficultés financières.

La simplicité volontaire, dans le sens où elle limite la consommation de biens matériels, contribue à ralentir la destruction des ressources naturelles. De la même façon, le refus du gaspillage permet d'économiser l'eau, l'électricité et toutes les formes d'énergie.

France Inter/rue des entrepreneurs/


samedi 17 octobre 2009
Etre plutôt qu'avoir, le pari de la décroissance

« Consommer trop, manger trop, produire trop, jeter trop … quand trop c’est trop ! » petite phrase relevée non pas dans un journal altermondialiste, un livre de Nicolas Hulot ou dans un pamphlet anti capitalisme, mais dans le programme de la dernière université d’été du MEDEF. L’organisation patronale consacrait un atelier à « la décroissance prospère.»

Provocation au moment où les patrons cherchent désespérément la croissance pour remplir leurs carnets de commande ?

L’idée de la décroissance fait son chemin et depuis quelques mois, elle est plutôt tendance, elle est au menu de nombreux colloques ou conférences. La course à la croissance a un prix écologique, économique et social de moins en moins soutenable. Les partisans de la décroissance répètent depuis des années qu’il est urgent de lever le pied de l’accélérateur, que la croissance n’est pas la solution mais le problème.

Après l’utopie du tout marché, L’utopie de la décroissance ?

Idées principales de la décroissance

Un modèle de société en rupture avec l'idéologie de croissance

Le « développement durable », la « croissance propre » ou « le capitalisme vert » ne sont que des opérations cosmétiques servant de caution morale dans la poursuite aveugle de la croissance économique infinie. La «croissance bio» ou «la croissance des services» infinies ne sont pas plus réalistes que la croissance industrielle : le temps comme la matière ne sont pas extensibles à l'infini.

Aucune formation politique représentative n’apporte aujourd’hui de réponse crédible face aux enjeux représentés par les crises environnementales ou sociales. En voulant relancer la croissance économique (bleu, orange, rose, rouge ou même verte), toutes vont nous précipiter davantage dans le mur des limites physiques de la planète. La conséquence serait une nouvelle flambée des matières premières, à commencer par le pétrole. Cette flambée entraînera une nouvelle récession plus grave encore. Il est temps de lever le nez du guidon.
Objecteurs de croissance Rhône-Alpes défend :

La décroissance des inégalités
Cette décroissance des inégalités à tous les niveaux : localement, mais aussi à l’échelle de l’Europe comme à celle de la planète, conditionne toutes les autres. Nous voulons l’instauration d’un revenu minimum et d’un revenu maximum, avec un différentiel maximum de 1 à 4.

La décroissance des transports de marchandises
Pour une relocalisation de la production et de la consommation. Nous sommes contre l’«économie de marché» engendrée par le capitalisme, mais pour une «économie des marchés» fondée sur des petites entités économiques et démocratiques. Nous voulons, par exemple, démanteler progressivement la grande distribution, au profit d’emplois de proximité qualitatifs et écologiques, qui permettent à tous, notamment aux jeunes, de trouver une place épanouissante dans la société.

La décroissance de la vitesse et du gigantisme
Pour une société, une économie et des villes à taille humaine, où chacun-e puisse vivre et faire vivre sa famille dans la dignité. Nous voulons une agriculture locale, écologique et paysanne.
Une décroissance de la vitesse, dans une société dont l’accélération exclut chaque jour davantage d’entre nous, en commençant par les plus faibles, et nous condamne à une folle fuite en avant. Nous sommes opposés au TGV qui fait disparaître progressivement les lignes de TER et Corail pourtant efficaces et moins cher. Face au « toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus souvent » du productivisme, nous voulons cultiver la devise « lentement, avec plus de saveurs et de profondeur » : un nouvel art de vivre où l'intensification prenne le dessus sur la distance.La civilisation de l’automobile n’est pas soutenable : nous devons en sortir, pour des raisons d'écologie scientifique, mais davantage encore pour refuser la mécanisation de notre cadre de vie. Nous démantèlerons par exemple progressivement les « sports mécaniques » motorisés.

La décroissance de la tyrannie de la finance
Nous refusons la marchandisation du monde. Nous défendrons et étendrons tous les espaces de gratuité, ainsi que tous les temps de pause communs. Nous avons déjà fait entendre fortement notre voix contre le travail le dimanche, et continuerons à défendre des espaces de repos et de convivialité familiales.

La décroissance de la course aux technologies irresponsables
Le nucléaire, les OGM, l'informatisation forcenée, les agrocarburants ou les nanotechnologies nous conduisent dans des impasses dangereuses. Nous voulons la sortie du nucléaire, civil et militaire. Comment pouvons-nous être crédible pour le reste du monde en refusant l’accès à des armes que nous possédons ?

La décroissance de l’emprise du pouvoir sur les médias
Pour une presse indépendante exerçant sa fonction de quatrième pouvoir, et non celle d’outil de propagande consumériste. Nous voulons appliquer les disposition du Conseil national de la Résistance.

Une décroissance de la publicité
Outil d’une propagande insidieuse qui fait de nous des gavés ou des frustrés de la consommation. Nous luttons depuis longtemps contre la propagande des marques notamment dans les écoles, mais aussi contre la multiplication des espaces publicitaires qui polluent le paysage et suscitent toujours de nouveaux besoins. Nous préparerons le reclassement des salariés de ce secteur.

lundi 11 janvier 2010

Caricature

Syndrome du Titanic


Ce film est très intéressant si l'ont veut voir les inégalités dans le monde. Tout au long du film, on nous montre des reportages qui sont opposés. Par exemple, on va nous montrer une ville du monde, où il y a beaucoup de personne dans les magasins, les centres commerciaux, des personnes aisées qui gâche de l'électricité. Et ensuite on nous montre des hommes qui sont 5 dans une pièce de 20m² environ. Ils dorment tous dans cette pièce. En guise de lit il ont un simple matelas, et pour avoir un peu plus d'intimité il mette une sorte de grillage. Eux, ne peuvent gâcher de l'électricité puisqu'ils n'ont qu'une seule pièce avec qu'une seule ampoule. Et encore plein d'autre exemple comme ça.
Ce film nous a ouvert les yeux sur certaines faces du monde. Mais un passage nous a quand même fait marrer. A cause de la pollution en Chine, il existe des "bars à oxygène". Ce concepte consiste tout simplement à s'endormir dans des sortes de "cabines" où il y a de l'oxygène, pour se purifier par rapport à toute la pollution qu'il y a en Chine. Et, se qui nous a fait marrer, c'est qu'il en existe également pour les chiens! Et oui, ce sont également des êtres vivants, ils ont besoin eux aussi d'oxygène.
Mais ceci est le seule moment où l'on peut "se marrer". D'autre reportages sont horribles et inimaginable. Savez-vous comment on traite des poussins dans certains pays? Comme des objets, on les met sur un tapis roulant et à un moment il tombe dans une espèce de trappe. Ceci est horrible mais c'est bien de notre faute, à nous les humains!
Réagissons! Evitez de gaspiller, que se soit de l'énergie comme de la nourriture ou encore de l'eau. Pensez à la chance que vous avez d'avoir les moyens de prendre une douche ou encore d'aller au restaurant ou bien de faire du shopping. Beaucoup de personnes dans le monde ne peuvent pas le faire et aimeraient le faire. Pensez à eux.